Des journées comme il ne devrait pas en exister, pour dénoncer une politique qui promeut la guerre, à l’heure où les bonnes volontés citoyennes et associatives veulent prioritairement réduire la misère.

Au stand de la CAN, les passants étaient invités à exprimer un vote citoyen. Les questions qu’ils ont débattues les ont amenés à des prises de position :

1. Au nom du Droit à l’Alimentation pour tous,
   • je réclame qu’elle soit ACCESSIBLE pour tou·tes
   • je demande une taxation importante sur la mal-bouffe et que cette taxe soit utilisée pour soutenir les cotisations d’une Sécurité sociale de l’Alimentation
   • je veux plus d’offre d’alimentation de qualité, accessible et partout (dans les gares, près du travail…) et moins de fast-food. Le gouvernement doit aider les petits.
   • je pense qu’il est tr!s important/utile de remettre en lumière les circuits court et de ne jamais oublier les moins nantis.
   • il faut sortir de l’aide sociale (même bénévole) et construire une vraie « Sécurité sociale alimentaire »
   • je souhaite qu’elle soit équitablement partagée
   • je reste sur ma faim, tout est payant et il n’y a pas assez d’action
   • je souhaite que l’on plante du nourricier dans les espaces publics
   • je souhaite que les moyens de l’état servent à aider les gens à mieux se nourrir : cantines scolaires gratuites, sécurité sociale de l’alimentation, soutiens aux producteurs locaux.
   • il faut taxer les grosses fortunes. Le droit à manger pour tous n’est pas un luxe.
   • je demande une réforme de la PAC
   • je prône les repas gratuits à l’école pour tous les enfants
   • je souhaite que tout le monde puisse manger équilibré et sain
   • je vote autrement
2. Moi au gouvernement,
   • je mettrais en place une sécurité sociale de l’alimentation pour une nourriture accessible, locale, de qualité et respectueuse de l’environnement et du producteur
   • je dirais qu’il faut limiter l’importation d’aliments provenant de pays lointains et, s’il en arrive, qu’ils soient cultivés dans les mêmes conditions que les aliments cultivés localement.
   • je fais une caisse sociale alimentaire
   • je permettrais à tous, suivant leurs situations de revenus, d’avoir cette carte SSA MAIs, je proposerais à ceux qui peuvent le faire, de contribuer avec quelques heures d’aide, auprès des paysans (ou dans l’administratif ou dans la logistique de ces services). Cela permettrait aussi leur intégration sociale et socio professionnelle et une unification parmi la population.
   • je mettrai sur pied une sécurité sociale de l’alimentation réellement universelle.
   • je mettrai en place la SSA
   • je laisserais le peuple gouverner
   • je financerais la culture, l’alimentation saine, le social PLUTOT QUE LA GUERRE. J’irais chercher l’argent chez les riches et les entreprises (multinationales)qui font du travail déraisonnable.
   • je changerais le système, car le gouvernement est là pour faire société. Le gouvernement actuel accroît les inégalités et divise les gens. Donc, il n’est pas légitime. Et si la pauvreté vous indiffère, on cassera vos privilèges avec violence
   • je voterais l’instauration d’une SSA
   • je dis qu’il faut aller chercher l’argent là où il est
   • il faut diminuer le prix de l’alimentation
   • je m’inquièterais en priorité de l’eau, qui au delà de nous abreuver, purifie notre corps et notre santé (voir Luc Montagné)
   • je penserais aux autres
   • je diminuerais les intrants néfastes à la santé
3. Le recours à l’aide alimentaire vient de ce que
   • nos gouvernements créent la pauvreté en supprimant les moyens d’existence des plus pauvres (et les moins pauvres suivront suite au libéralisme effrené). Ceux-ci n’ont plus les moyens de se nourrir (ni de se loger – et comment choisir entre les 2 ?)
   • de ce que nous pouvons tous faire pour changer, aider, soutenir, écouter… Que ce soit de tout les citoyens ainsi que tout l’organisme « d’en haut ». Courage à tous.
   • les richesses ne sont pas également réparties et que chacun n’est pas suffisamment subvenu à ses besoins
   • l’état surtaxe l’économie
4. Rénover l’aide alimentaire, selon moi,
   • est indispensable. Se nourrir est un besoin VITAL
   • passe par exemple par l’élargissement au maximum de projet PAysans-Artisans, car c’est là que je choisis de faire mes courses et je souhaite que tout lez monde y ait droit aussi (Egalité, solidarité, qualité et respect de la terre)
   • renouer avec des pratiques de subsistance
   • construire un réseau entre ceux qui ont un potager, ou de l’espace pour en faire un, et ceux qui pourraient les aider en se fournissant en même temps de bons légumes, bio, locaux
   • permettre à plus de personnes de simplement pouvoir vivre correctement, de ne pas devoir s’empêcher de manger plusieurs fois par jours.
   • c’est de pouvoir accéder à des produits sains, à des prix accessibles
   • c’est refinancer le secteur et travailler avec les producteurs locaux et bio
5. Si l’Alimentation saine et durable est un Droit pour tou·tes, je souhaite
   • que ce droit soit accessible pour tous et que le prix de l’alimentation ne soit pas toujours à la HAUSSE
   • que tout le monde (les belges)puisse se la payer
   • que les crèches, les écoles puissent proposer à tous les enfants une alimentation saine, durable et démocratique
   • que ce soit d’un accès normal pour toutes les personnes démunies
   • que tous les enfants aient accès à des repas sains et gratuits dans les écoles
   • qu’elle soit accessible à tous
   • que les produits locaux et de bonne qualité soient accessibles financièrement à tous
   • que chaque personne puisse en bénéficier
   • qu’il n’y ait pas de différences entre les secteurs sociaux : que tu sois d’une bonne famille ou d’une famille en précarité, bénéficier d’exactement les mêmes droits
   • que l’éducation à cette alimentation saine soit au coeur des préoccupations de nos politiques sociales, de la petite enfance mais aussi pour les adultes
   • que le gouvernement soutienne VRAIMENT les initiatives qui vont dans ce sens, et que celles qui s’y opposent soient signalées
   • qu’il n’y ait plus de famine dans le monde
   • que les personnes ne manquent de rien
   • que, comme moi qui suis privilégiée, tous puissent se fournir chez les agriculteurs voisins de nos villages.
   • que des aides structurelles soient amenées aux acteur·trices de changement (bio, agroécologie…) et aux citoyens, pour pouvoir s’alimenter sainement. ex : Sécu alimentaire
   • que la pub privée soit interdite (ex : mal-bouffe)
   • je souhaite que les publics dans le besoin reçoivent de l’alimentation saine et durable et des fiches de recettes écrite en FALC (facile à lire et à comprendre)
   • que chaque citoyen·ne puisse manger sainement chaque jour
   • qu’on arrête d’acheter avec les yeux. Il ne faut plus enrichir les firmes agro-alimentaires, il faut interdire le gaspillage de la nourriture. Il faut mieux partager les richesses. Il faut respecter l’humain et tous les êtres vivants.
   • que les prix de l’alimentation se démocratisent
   • réformer la PAC pour rendre l’alimentation accessible à tous.

et pourquoi pas, dit l’un d’entre eux…que nous fassions une fête de la solidarité AVANT la catastrophe !