
Visite chez « Kom à la maison »
Nous avions fort envie de connaître le premier restaurant participatif et solidaire de Belgique. Il est situé 1, rue des champs à Etterbeeck. Tant qu’à découvrir la formule, nous avons enfilé le tablier, mis nos mains en action, avons cuisiné et fait la vaisselle. L’aventure est au coin de la rue : manger, papoter, refaire le monde. Avec Christina en cheffe de brigade, nous avons vraiment passé un excellent moment, plein d’humanité et de saveurs. Ce jour, en plus des habitués, un team building à l’oeuvre (les tee shirts rouges), des premiers visiteurs et des consommateurs-sympathisants travaillant dans le quartier… et puis nous qui venions chercher l’inspiration pour imaginer pareil projet sur notre territoire.

Le restaurant solidaire et participatif n’est pas identique aux cuisines de quartier. Dans celles-ci, les participants cuisinent entre eux et mangent ensemble, voire repartent avec des repas prêts pour les jours prochains. Le resto participatif, lui, est d’abord un restaurant. Avec clientèle ouverte sur le quartier.

Kom à la maison est aussi un projet participatif (tu peux donc t’inscrire pour venir cuisiner) et solidaire dans le sens où le prix est laissé à la discrétion de chacun. Entrée, plat et dessert ont un coût moyen de 15 euros, mais le mangeur paie en fonction de ses moyens. Parfois plus, parfois moins, c’est selon.
Bien sûr, on s’attable en le jouant collectif. C’est ça qui est plaisant car, quand on partage un repas de façon solidaire, on ne partage pas que de la nourriture.
Christina, de nous expliquer d’où viennent les aliments qui sont cuisinés, dans la mesure du possible bio. Un menu strictement végétarien. Ca facilite les exigences sanitaires que l’AFSCA est toujours susceptible de venir vérifier. Ca simplifie les menus puisque selon ses convictions, tout le monde ne mange pas nécessairement la même viande. Enfin, pour une question de respect environnemental, éviter la viande, c’est bon pour la planète. Brieuc lui, rajoutera avec son bon sens : « et puis, tu sais bien hein, ce sont des animaux. Tu comprends ? »
Pareil projet à Namur ? Sûr que ce serait une chouette aventure. Réflexion à poursuivre, donc.