Ce 4 avril 2025, l’Union des Villes et des communes wallonnes proposait un rendez-vous au château de Courrière à l’attention des agents des services communaux, mais aussi des autorités communales. L’objet de cette rencontre : découvrir des stratégies de résilience à mettre en oeuvre et notamment, en recourant à un diagnostique territorial spécifique, aidé en cela par la plate forme « Homeos », un développement mis en oeuvre par l’Institut Eco-Conseil, Energie commune et Espace environnement.

De nombreuses communes avaient délégué des représentants (élu·es, coordinateur·trices Pollec, agent·es territoriaux…). La CAN était seule représentante des Animateurs territoriaux plus citoyens.

L’entrée en matière était proposée par Delphine Fontenoy et Frédéric Praillet. Un recadrage du contexte systémique a permis de partir à la découverte des grands principes de la résilience sociale et écologique. Pour nous y aider, le passage par l’intelligence collective s’est faite grâce à un jeu de plateau : Mission Résilience

Le challenge était alors ensuite d’envisager comment s’adapter pour l’avenir ? Comment envisager une gouvernance en co-gestion responsable avec les citoyen·nes ? Comment soutenir et impliquer les initiatives auto-organisées ? tout cela en reconnaissance et appréhendant la complexité globale, les interdépendances entre les besoins fondamentaux, la complémentarité entre les structures d’action et les toujours possibles boucles de retroactions, dès certains seuils atteints (ou dépassés).

La seconde partie était dédiée à la présentation de l’outil « Homeos », basé sur une collecte statistique arrêtée à l’année 2024 (dernière source représentative accessible). On y retrouve de quoi établir un diagnostic territorial -toujours provisoire et à interroger de façon critique- rendant aisé l’aller-retour entre la capacité actuelle du territoire à couvrir les besoins humains fondamentaux et la vulnérabilité affichée face aux aléas. Une lecture détaillant chaque besoin fondamental est rendue possible par le traitement numérique. Autre point fort de l’interface : l’outil permet également d’interroger la réalité commune par commune ou en regroupant plusieurs entités.

Si l’instrument prospectif n’est pas parfait (les sources, hypothèses et choix méthodologiques sont clairement documentés dans une annexe), il aidera les professionnel·les à s’interroger à bon escient grâce à des approches chiffrées et des capacités de mises en connexion entre thématiques, d’une part, et entre entités de même gabarit, d’autre part.