Ce 18 février 2025, c’est au Moulin de Beez que Nature et Progrès présentait les conclusions de sa campagne WASAP. Divers intervenants pour éveiller nos consciences de consommateurs tous contaminés !

Car le constat est sans appel : nous respirons mal, nous mangeons mal et nous faisons un tort conséquent au vivant et à la nature qui nous entoure.

Trois interventions sur les pesticides en matinée :

• Quand le pulvérisateur manque sa cible (8 fois sur 10), c’est tout l’environnement qui déguste, pourrait-on résumer
• Comment réagir, et aussi au niveau politique (national et européen), si l’on veut développer des alternatives… en identifiant lucidement où sont les ennemis de la transition ?
• Quel diagnostic pose la SSMG, la Société scientifique des médecins généralistes ?

Les résultats d’analyses sont sévères :

• 37 % de nos aliments sont contaminés, pour nous les adultes. Et pour la nourriture des enfants, c’est encore pire : 67 %.
• Sur 800 molécules identifiées pesticides, 650 ont des effets de perturbateur endocrinien… entendez qu’elles provoquent des troubles neurologiques, modifient vos hormones sexuelles et perturbent votre métabolisme.
• Subsistent encore aujourd’hui dans notre environnement, des substances qui ont été interdites il y a déjà plus de 40 ans, comme le DDT par exemple.

Voilà pourquoi Nature et Progrès ne peut militer que pour une seule attitude : la suppression pure et simple de l’usage de ces molécules tueuses. Une vision résolument « One health ».

L’après midi, les échanges plus techniques étaient formulés par des acteurs de terrain, cultivateurs, éleveurs, arboriculteurs… pour illustrer par leurs pratiques que des alternatives bio sont possibles et rentables. Elles réclament des formations, de l’accompagnement à la transition vers de nouvelles pratiques, et aussi une incitation par une réorientation de la PAC et des diverses ressources de la législation. A tous les niveaux de pouvoirs.